Agriculture
Influenza aviaire : un quatrième foyer détecté en Vendée dans un élevage de canards
Un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène a été confirmé le 16 janvier dans un élevage de canards sur la commune de Beaurepaire, en Vendée. Il s’agit du quatrième foyer détecté en Vendée, deux foyers ayant été confirmés dans un même élevage de canards les 2 et 5 janvier, et déjà à Beaurepaire dans un élevage de dindes le 10 janvier 2024.
C’est par un communiqué que le préfet de la Vendée a annoncé la présence d’un foyer d’influenza aviaire sur le département. Pour éviter tout risque de diffusion du virus à d’autres élevages, le préfet de la Vendée a défini des zones réglementées de protection, dans un rayon de trois kilomètres autour de l’établissement contaminé : cela concerne Beaurepaire, Bazoges-
en-Paillers (à l’est de la D37), La Gaubretière (à l’ouest de la D755) et Les Landes-Genusson (à l’est de la D37 et au sud de la D755).
Dix-sept communes concernées par des mesures de protection ou de surveillance
D’autre part, les zones de surveillance, situées de trois à dix kilomètres autour de l’élevage, concernent le reste des territoires de Bazoges-en-Paillers, de la Gaubretière et des Landes-Genusson. Les communes de La Boissière-de-Montaigu, Mesnard-la-Barotière, Saint-Aubin-les-Ormeaux, Saint-Martin-des-Tilleuls, Saint-Fulgent et Tiffauges sont concernées dans leur intégralité.
D’autres communes sont touchées en partie : Chanverrie (au sud de la D27, à l’ouest de la rue du Bocage, au nord de la rue des Pins puis à l’ouest de la rue du Boisniard/Les Quatre Vents/Le Petit Bois puis au sud de la D72 puis à l’ouest de la D160), Chavagnes-en-Paillers (à l’est de la D62 puis de la D6), La Bruffière (au sud de la D753), Les Herbiers (à l’ouest de la D48, D23 et D755B puis nord de la D11), Treize-Septiers (au sud de la D753), et également en partie Vendrennes et Saint-André-Goule-d’Oie.
Surveillance renforcée et mouvements de volailles interdits
Dans ces périmètres, tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques. Leurs mouvements sont interdits, sauf dérogations accordées par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP). La surveillance est également renforcée par la réalisation d’autocontrôles qui sont rendus obligatoires par arrêté préfectoral.
Dépeuplement des 6 400 canards de l’élevage
L’élevage contaminé a quant à lui subi une opération de dépeuplement de ses 6 400 canes et canards présents sur l’élevage concerné. Les services publics promettent d’indemniser l’éleveur. Les canards de cet élevage n’avaient pas été vaccinés contre l’influenza aviaire, n’étant pas obligatoire pour les reproducteurs. Dans un contexte de risque élevé de virus, les autorités veulent rappeler que la consommation de produits alimentaires à base de volaille ne présente aucun risque pour l’Homme.