Influenza aviaire : un troisième foyer détecté en Vendée dans un élevage de dindes

Un nouveau foyer d’influenza aviaire hautement pathogène a été confirmé le 10 janvier dans un élevage de dindes sur la commune de Beaurepaire. Il s’agit du troisième foyer détecté en Vendée, deux foyers ayant été confirmés dans un même élevage de canards les 2 et 5 janvier 2024.

C’est par un communiqué que le préfet de la Vendée a annoncé la présence d’un troisième foyer d’influenza aviaire sur le département. Pour éviter tout risque de diffusion du virus à d’autres élevages, le préfet de la Vendée a défini des zones réglementées de protection, dans un rayon de trois kilomètres autour de l’établissement contaminé : cela concerne Bazoges-
en-Paillers (à l’est des D37 et D23), Beaurepaire (au nord de l’A87), La Gaubretière (à l’ouest de la D755) et Les Landes-Genusson (à l’est de la D37 et au sud de la D755).

Quinze communes concernées par des mesures de protection ou de surveillance

D’autre part, les zones de surveillance, situées de trois à dix kilomètres autour de l’élevage, concernent le reste des territoires de Bazoges-en-Paillers, de Beaurepaire, de la Gaubretière et des Landes-Genusson. Les communes de La Boissière-de-Montaigu, Mesnard-la-Barotière, Saint-Aubin-les-Ormeaux, Saint-Martin-des-Tilleuls et Tiffauges sont concernées dans leur intégralité.

D’autres communes sont touchées en partie : Chanverrie (au sud de la D27, à l’ouest de la rue du Bocage, au nord de la rue des Pins puis à l’ouest de la rue du Boisniard/Les Quatre Vents/Le Petit Bois puis au sud de la D72 puis à l’ouest de la D160), Chavagnes-en-Paillers (à l’est de la D137), La Bruffière (au sud de la D753), Les Herbiers (à l’ouest de la D48, D23 et D755B puis nord de la D11), Saint-Fulgent (à l’est de la D137), Treize-Septiers (au sud de la D753).

Surveillance renforcée et mouvements de volailles interdits

Dans ces périmètres, tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis
à des prescriptions spécifiques. Leurs mouvements sont interdits, sauf dérogations accordées par la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP). La surveillance est également renforcée par la réalisation d’autocontrôles qui sont rendus obligatoires par arrêté préfectoral.

Dépeuplement des 21 650 dindes de l’élevage

L’élevage contaminé a quant à lui subi une opération de dépeuplement de ses 21 650 dindes. Les services publics promettent d’indemniser l’éleveur. Dans un contexte de risque élevé de virus, les autorités veulent rappeler que la consommation de produits alimentaires à base de volaille ne présente aucun risque pour l’Homme.