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Société

Vendée : une dermatologue ukrainienne autorisée à exercer après un long blocage administratif

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DR : Une dermatologue ukrainienne réfugiée en Vendée, empêchée d’exercer depuis 2022 pour des raisons administratives, pourra enfin débuter son activité en janvier 2026 grâce au soutien de médecins locaux et d’un député

Réfugiée en France depuis 2022, une dermatologue originaire de Kharkiv s’apprête enfin à reprendre son métier en Vendée. La médecin, récemment diplômée au moment du déclenchement du conflit en Ukraine, avait dû quitter son pays alors qu’elle venait tout juste d’ouvrir son cabinet. Accueillie en France avec le statut de réfugiée et un titre de séjour de dix ans, elle s’est toutefois heurtée à un obstacle majeur l’empêchant d’exercer, comme l’a révélé Ouest-France.

Des conditions impossibles à remplir

Selon La Nouvelle République, pour être autorisée à pratiquer, la jeune spécialiste devait valider un examen de reconnaissance de compétences et justifier de trois années d’exercice professionnel. Une exigence irréalisable dans sa situation. Les documents demandés par l’administration, notamment ceux provenant de son hôpital formateur, n’étaient plus accessibles, les archives ayant été détruites par la guerre. Fraîchement diplômée, elle ne pouvait pas non plus justifier d’une expérience suffisante.

La mobilisation des médecins vendéens

Le dossier a finalement évolué grâce à l’intervention de praticiens locaux à Fontenay-le-Comte. Accueillie dans le cabinet d’un médecin de la commune, la dermatologue a pu démontrer concrètement ses compétences. Les observations recueillies sur le terrain ont permis d’étayer son dossier et de le porter à un autre niveau.

L’appui politique décisif

Ces éléments ont été transmis au ministère de la Santé par Pierre Henriet, député de la circonscription. Son intervention a contribué à débloquer la situation administrative. La dermatologue est désormais autorisée à démarrer son activité à compter de janvier 2026.
Selon l’élu, ce cas est loin d’être isolé. En France, près de 500 professionnels de santé formés à l’étranger rencontreraient actuellement des difficultés similaires pour faire reconnaître leurs compétences.

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