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Justice

Un homme maintenu en détention à La Roche-sur-Yon pour violences et outrage envers des gendarmes

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À La Roche-sur-Yon, un homme de 38 ans a comparu en urgence devant le tribunal pour conduite en état d’ivresse, rébellion et violence envers les forces de l’ordre. Malgré ses demandes de remise en liberté pour préparer sa défense, les magistrats ont décidé de prolonger sa détention jusqu’à son procès prévu le 31 janvier 2025.

Une audience sous tension avant Noël

« Allez allez, les deux minutes sont passées monsieur. » La salle du tribunal de La Roche-sur-Yon, en pleine préparation des fêtes de Noël, s’apprêtait à examiner le cas de cet homme déjà bien connu de la justice. Les faits remontent au 20 décembre à Montaigu. Ce jour-là, les gendarmes interviennent pour interpeller le prévenu, repéré en état d’ébriété avancée au volant de son véhicule, sur une piste équestre. La situation dégénère rapidement. Refusant de se soumettre au contrôle d’alcoolémie, il se débat, frappe un militaire et l’insulte violemment.

Une prise de conscience tardive

Selon Actu.fr, à la barre, l’homme affiche un air contrit. Incarcéré depuis le 21 décembre, il plaide pour un renvoi de l’affaire afin de mieux préparer sa défense. La juge accepte sa requête, mais se penche sur la question du maintien en détention jusqu’au procès. Le prévenu reconnaît son alcoolisme chronique et sollicite l’intervention de la justice pour le contraindre à suivre un traitement. « Avec une contrainte médicale, je pourrais obtenir un rendez-vous avec un psychologue et un addictologue pour avancer et comprendre ce qui ne va pas dans ma vie personnelle », déclare-t-il devant le tribunal.

Un passé judiciaire lourd

Le casier judiciaire de l’accusé pèse lourd dans la balance. Depuis 2005, il accumule les condamnations pour violence, conduite en état d’ivresse, port d’arme, vol et même homicide involontaire. La procureure s’insurge face à la répétition des infractions. « J’ai du mal à comprendre comment on peut continuer à conduire après avoir tué quelqu’un », déclare-t-elle, estimant que la détention reste essentielle pour éviter toute récidive.

La défense plaide l’insertion sociale

L’avocate de l’accusé tente de faire valoir une autre perspective. Son client, affirme-t-elle, est bien inséré dans la société et exerce un travail qu’il apprécie. Son permis ayant déjà été annulé, elle soutient qu’il ne représente plus une menace immédiate. « Il est prêt à suivre une prise en charge sérieuse sous contrôle judiciaire. C’est la preuve de son engagement », argumente-t-elle, plaidant pour une libération sous bracelet électronique afin qu’il puisse conserver son emploi.

Un verdict sans appel

Malgré ces arguments, la juge reste inflexible. Le prévenu restera derrière les barreaux jusqu’à la prochaine audience, fixée au 31 janvier 2025. Un choix justifié par la nécessité de protéger la population et de prévenir toute nouvelle récidive.

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