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Justice

Un voleur multirécidiviste condamné à un an de prison et interdit de Vendée

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Image d’Illustration

Un homme de 34 ans, impliqué dans plusieurs vols avec effraction en Vendée, a comparu ce lundi 18 novembre devant le tribunal de La Roche-sur-Yon. Trahi par son ADN, il a écopé d’un an de prison et se voit interdit de territoire vendéen pendant cinq ans.


Des vols en série dans plusieurs communes

Selon Actu.fr, entre octobre 2023 et avril 2024, plusieurs entreprises vendéennes ont été ciblées par une série de cambriolages. Le butin, varié et conséquent, témoigne de l’ampleur des faits : 150 litres de gasoil, 20 dindons, du sucre, des outils professionnels, et bien plus encore. Rien qu’à Chanverrie, le préjudice s’élève à 3 000 €. Les communes de Cugand, Orgeres, et Saint-Denis-la-Chevasse ont également été touchées.

À la barre, le prévenu, assisté d’un traducteur en roumain, n’a pas nié son implication dans ces délits, bien que se disant incapable de se souvenir des détails précis.


« On a retrouvé votre ADN sur un gobelet ! »

L’homme, déjà condamné pour des faits similaires en 2013, a été trahi par la science. « On a retrouvé votre ADN sur un gobelet laissé dans l’entrepôt ! » a rappelé la présidente du tribunal, confrontant le prévenu aux preuves accablantes. Ses empreintes digitales ont également été relevées sur plusieurs scènes de vol.

Face à ces éléments, il a fini par reconnaître les faits, répétant à plusieurs reprises : « Je suis désolé. »


« J’ai fait ça à cause de la cocaïne »

Interrogé sur ses motivations, le prévenu a évoqué des problèmes financiers liés à une consommation de cocaïne. « J’ai fait ça à cause de la cocaïne », a-t-il expliqué par l’intermédiaire de son traducteur. Sa défense, minimaliste, s’est résumée à des excuses répétées et un aveu d’impuissance face à ses actes.


Une condamnation sévère

Le tribunal n’a pas retenu d’excuses face à ces vols en série. Reconnu coupable, l’homme a été condamné à un an de prison ferme et interdit de territoire en Vendée pour une durée de cinq ans.

Cette sanction, bien que lourde, illustre la gravité des infractions commises et la volonté des autorités de protéger les entreprises locales d’une telle récidive.