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Yoann Richomme, deuxième du Vendée Globe, se livre après son arrivée aux Sables-d’Olonne

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Image d’Illustration

Yoann Richomme a rejoint les Sables-d’Olonne mercredi 15 janvier à 7h12, prenant la deuxième place du Vendée Globe derrière Charlie Dalin.

Selon Actu.fr, à 7h50, il franchissait le chenal sous les acclamations du public venu en nombre pour l’accueillir. En conférence de presse, le skipper de Paprec Arkéa a partagé son expérience exceptionnelle, revenant sur son duel avec Dalin, son record, et les liens tissés pendant la course.

Un record exceptionnel, mais difficile à surpasser
Avec un temps de 65 jours 18 heures 10 minutes et 2 secondes, Yoann Richomme, comme Charlie Dalin avant lui, a battu le précédent record d’Armel Le Cléac’h, établi à 74 jours 3 heures 35 minutes et 49 secondes. Le skipper a confié que surpasser ce chrono était une motivation :

« J’avais fait un road book des temps de passage de François Gabart, Armel Le Cléac’h et Yannick Bestaven. Je savais qu’Armel avait des temps proches de la perfection. C’était un driver pour moi de battre le record. Une satisfaction personnelle et une motivation en plus. »

Richomme estime cependant que ce record pourrait rester intact pendant un moment :

« Je n’imaginais pas qu’on le battrait de quasiment dix jours. La moyenne de Charlie, c’est 17 nœuds, c’est exceptionnel. Il y a moyen de se casser les dents avant de battre ce record. »

Une amitié née en mer
La solitude du Vendée Globe a été adoucie pour Yoann Richomme grâce à ses échanges réguliers avec d’autres skippers, notamment Benjamin Ferré :

« Charlie Dalin n’est pas un grand causeur, j’avais d’autres cibles… Je pense qu’on a dépassé la centaine de messages vocaux avec Benjamin Ferré. On s’est juste parlé pendant deux mois. Je le connais comme si je lui parlais depuis 20 ans. J’ai aussi bien échangé avec Sam Goodchild. »

Un voyage bien plus qu’une course
Le skipper a également partagé son plaisir d’avoir pleinement vécu l’expérience, loin des angoisses qu’il redoutait :

« J’avais des outils pour la préparation mentale, mais je n’en ai pas utilisé un seul. »

Richomme a transformé ce tour du monde en une véritable aventure personnelle, découvrant les îles et les paysages rencontrés sur le parcours :

« Avant de partir, j’avais écouté des podcasts sur l’histoire des îles du parcours. J’avais peur de ne rien voir, mais finalement j’ai pu en profiter. Je me suis amusé et j’ai fait ma petite découverte. »

Un avenir ouvert pour 2028
Yoann Richomme ne se fixe pas d’objectifs immédiats pour la prochaine édition du Vendée Globe, mais il n’exclut pas un retour en 2028. Sans être obsédé par la victoire, il reste concentré sur sa progression et son plaisir de naviguer :

« Je ne suis pas obnubilé par la victoire. L’important, c’est de continuer à progresser et de prendre du plaisir. Charlie rend une super copie, il a une très belle équipe. »

Avec humour et lucidité, il laisse entendre que cette deuxième place pourrait être une étape dans sa carrière :

« Je suis content de finir deuxième… Et puis ça me laisse une chance pour une prochaine fois, s’il y en a une ! »

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