Société
Sauvetage in extremis d’un chat à la déchetterie de Nesmy en Vendée
Coincé à une profondeur de deux mètres au fond d’une benne dans une déchetterie en Vendée, un chat doit sa survie uniquement à l’intervention des usagers présents sur les lieux.
Selon Actu.fr, samedi 2 mars 2024, une scène inhabituelle s’est déroulée à la déchetterie de Nesmy, en Vendée. Aux premières heures d’ouverture, une usagère s’apprêtant à déposer des encombrants a fait une découverte surprenante au fond d’une benne : un chat, bloqué à deux mètres de hauteur, incapable de s’extirper de cet étrange piège. Virginie, fondatrice de l’association de protection animale Amours Lucioles sans frontières, présente sur les lieux, témoigne de la situation : « On était le matin, la benne était encore vide. Le chat était tout au fond, et ne pouvait pas en ressortir, bloqué par les deux mètres de hauteur de la benne. »
Alertés par cette découverte insolite, les agents de la déchetterie ont uni leurs efforts aux usagers, tentant de secourir le félin en utilisant un bout de grillage. Cependant, le chat, terrifié, ne montrait aucune intention d’escalader cette échelle improvisée. Face à cette impasse, Virginie, déterminée à sauver l’animal, a fait appel à une autre usagère providentielle.
Une bénévole de l’association La main à la patte de La Roche-sur-Yon, également présente sur les lieux, s’est avérée être l’élément clé de l’opération de sauvetage. « C’était une arrivée providentielle », souligne Virginie. « Par chance, elle avait une échelle dans son véhicule. » L’échelle a remplacé rapidement le grillage, offrant au chat une voie pour sortir de sa situation périlleuse. Malgré une certaine hésitation, le félin a finalement gravi l’échelle, mettant un terme à son calvaire.
Appel à la responsabilité des propriétaires
Le chat, désormais en sécurité chez Virginie, se remet de cette aventure. Cependant, aucune identification n’a été trouvée sur l’animal. Virginie lance un appel aux propriétaires éventuels : « Si des personnes reconnaissent leur chat, ils peuvent me contacter, mais je ne le rendrai qu’à la condition de le faire authentifier et de le faire stériliser. » Une histoire qui se termine bien grâce à la solidarité des usagers et à la détermination des bénévoles sur place.