Politique
François Bayrou dévoile son gouvernement : le vendéen Bruno Retailleau confirmé à l’Intérieur
La nouvelle équipe gouvernementale dirigée par François Bayrou a été révélée ce lundi soir. Comme attendu, Bruno Retailleau, figure vendéenne bien connue, demeure ministre de l’Intérieur. Une reconduction qui n’étonne guère après son rôle central au sein du bref gouvernement Barnier, où il s’était distingué par son action et sa visibilité.
Selon France Bleu, le Premier ministre avait laissé entendre cette décision dès la semaine dernière lors d’une intervention sur France 2. Bruno Retailleau continue ainsi d’incarner une pièce maîtresse de ce nouveau chapitre politique.
Sarah El Haïry absente malgré sa proximité avec Bayrou
Si Bruno Retailleau conserve ses fonctions, d’autres personnalités locales n’ont pas eu la même chance. Sarah El Haïry, Nantaise et vice-présidente du Modem, n’a obtenu aucun ministère malgré sa proximité avec François Bayrou. Cette absence pourrait surprendre, compte tenu de son engagement au sein du parti et de son rôle ces dernières années.
Laurence Garnier dans l’attente des secrétaires d’État
Laurence Garnier, autre Nantaise ayant occupé le poste de secrétaire d’État à la consommation sous Barnier, n’apparaît pas dans la première vague de nominations. Elle pourrait néanmoins être appelée lors de la future annonce des secrétaires d’État. Sur le réseau social X, l’ancienne secrétaire d’État s’est exprimée avec retenue : « Une nouvelle équipe gouvernementale est en place. Je forme le vœu qu’elle puisse travailler efficacement au service de notre pays… Je souhaite que les prochains mois permettent aux Français de sortir des difficultés actuelles. »
Une opposition critique et véhémente
La composition de ce gouvernement ne fait cependant pas l’unanimité. Johanna Rolland, maire de Nantes et numéro 2 du Parti socialiste, n’a pas tardé à exprimer son désaccord. Elle fustige un « irresponsable déni de réalité et mépris du vote des Français et du Parlement », ajoutant que ce gouvernement s’inscrit « dans la continuité du précédent, dans les mains du Rassemblement national ».