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Justice

Vendée : un homme jugé pour avoir attaqué sa femme avec un tournevis après avoir découvert qu’elle passe trop de temps sur son téléphone

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Le tribunal judiciaire de La Roche-sur-Yon a condamné, lundi 2 septembre, un homme de 59 ans à huit mois de prison avec sursis. Ce dernier a été jugé pour avoir agressé sa compagne et leur fille de 14 ans. Les faits remontent au 22 mars dernier, lorsque la police est intervenue à leur domicile après un appel d’urgence.

Selon Actu.fr, ce soir-là, les gendarmes sont appelés en urgence par la compagne et la fille du prévenu. À leur arrivée, ils trouvent un homme agité et sous l’emprise de l’alcool. Pendant ce temps, les deux victimes sont barricadées dans la salle de bains, la seule pièce de la maison qui peut être verrouillée. Le père, muni d’un tournevis, tente de forcer la porte, blessant accidentellement sa fille à l’avant-bras en insérant l’outil dans l’entrebâillement. Selon l’adolescente, son père avait montré des signes d’agressivité croissante, culminant ce soir-là avec un « regard de haine ».

La montée des tensions

Lors de l’audience, l’homme reconnaît son comportement violent, qu’il attribue à des tensions dans le couple. « J’étais très énervé », admet-il, expliquant que la situation se détériorait depuis deux ans à cause d’un manque de communication. Il raconte également que la dépendance de sa femme à son téléphone, notamment ses longues conversations avec des hommes via visioconférence, a joué un rôle déterminant dans son accès de colère.

Une spirale de violence

La situation a dégénéré lorsque l’homme a surpris sa compagne en pleine conversation téléphonique le 22 mars. Furieux, il lui arrache le téléphone des mains et le détruit en le lançant contre le plan de travail. Terrifiées, sa femme et sa fille se réfugient dans la salle de bains. Concernant les blessures infligées à sa fille, l’homme a déclaré qu’elles étaient accidentelles : « Je ne voulais pas la toucher, je donnais des coups de tournevis à l’aveugle », a-t-il expliqué.

Un passé de violences non assumées

La compagne du prévenu a révélé que ce n’était pas la première fois qu’elle subissait des violences de sa part. Bien qu’il reconnaisse certains faits, l’homme minimise la gravité des incidents antérieurs, les qualifiant d’ »accidents ». Il admet cependant avoir « mal agi » et assure avoir pris des mesures pour changer son comportement.

Des mesures de réhabilitation

Depuis les événements, l’homme affirme avoir entamé un travail sur lui-même, notamment en consultant un psychologue et en participant à un groupe de parole. « Je me suis remis en question », a-t-il déclaré, soulignant sa volonté de ne plus jamais reproduire de tels actes. Son avocat, Me François-Hugues Cirier, a également insisté sur la prise de conscience de son client : « Les six mois d’éloignement et le contrôle judiciaire lui ont permis de prendre du recul et de sortir de cette spirale de violence. »

La sentence prononcée

Le tribunal a reconnu l’homme coupable des faits qui lui étaient reprochés. Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis, assortis de plusieurs obligations, dont un stage de sensibilisation aux violences conjugales à ses frais. Bien que l’accusé ait été privé de certains droits, comme l’inéligibilité pour une durée de cinq ans, il n’a pas été déchu de son autorité parentale.

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