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Justice

Violences en réunion et séquestration à Challans : deux hommes jugés

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Le 15 mars 2022, à Challans (Vendée), quatre jeunes hommes sont impliqués dans un violent fait divers. Deux d’entre eux ont comparu devant la justice, accusés de violences en réunion et avec arme. Le motif du conflit ? Une dette d’argent due par le frère de la victime à l’un des prévenus.

Selon Actu.fr, le premier accusé, âgé de 23 ans, est un visage familier pour les juges de la région. Actuellement incarcéré, il a été condamné à cinq ans de prison en janvier 2024 pour trafic de stupéfiants, peine réduite à trois ans en appel. Le second prévenu, jugé libre, a trois mentions à son casier judiciaire, toutes liées aux stupéfiants. Auto-entrepreneur dans le bâtiment, il a été contacté par le premier accusé le 16 mars 2022, sur son lieu de travail, en compagnie de deux autres hommes.

Une Visite Musclée

Le jeune homme de 23 ans savait que l’auto-entrepreneur connaissait une personne qui lui devait de l’argent et a demandé à être conduit à son domicile pour tenter de récupérer sa créance. Arrivés sur place, les quatre hommes sont accueillis par le frère du débiteur. Lorsqu’il essaie de refermer la porte, ils la forcent et pénètrent dans la maison, menaçant et frappant l’occupant des lieux. Le seul prévenu reconnaissable est l’auto-entrepreneur, les autres portant des cagoules et étant armés d’une machette et d’une arme de poing.

Séquestration et Libération

La victime a affirmé avoir reconnu la voix du premier prévenu malgré son visage caché. Embarquée de force dans une voiture, elle est surveillée sous la menace d’une arme. Après un long périple infructueux à la recherche de son frère, la victime est finalement relâchée.

Réquisitions et Plaidoiries

Le procureur de la République, Eric Bret, a requis trois ans de prison ferme pour chacun des accusés, soulignant la gravité des faits commis en réunion et la présence d’armes. « Peu importe qui a fait quoi, la sanction doit être identique », a-t-il déclaré, rappelant que « les stupéfiants amènent à ces violences. »

L’avocat du premier prévenu a souligné que les faits s’étaient déroulés avant la condamnation de 2024 et a demandé au tribunal d’en tenir compte. Le conseil du second prévenu a insisté sur sa réinsertion réussie et la gestion de son entreprise, avertissant qu’une peine de prison effective signifierait la fin de son activité et de ses employés.

Verdict en Attente

Le tribunal rendra sa décision le 19 septembre prochain. Les enjeux sont élevés, tant pour les accusés que pour leurs victimes, avec des vies et des moyens de subsistance en suspens.