Vendée : une infirmière jugée pour conduite en état d’ivresse voit sa peine réduite

Le tribunal de La Roche-sur-Yon a revu à la baisse la sanction d’une infirmière de 59 ans, poursuivie pour conduite sous l’emprise de l’alcool. Elle écope finalement de trois mois de suspension de permis.

Une soirée de la Fête de la musique qui vire au tribunal

Selon Actu.fr, l’affaire remonte à juin 2024, lors de la Fête de la musique à Fontenay-le-Comte. Ce soir-là, une infirmière consomme plusieurs bières avant de reprendre le volant. Interpellée et contrôlée positive à l’alcool, elle est condamnée en septembre à une suspension de permis de six mois.

Estimant la sanction trop lourde, elle demande une révision de son dossier et comparaît de nouveau, jeudi 20 février, devant le tribunal de La Roche-sur-Yon.

Un besoin impératif de son véhicule

Face à la présidente du tribunal, la quinquagénaire explique ne pas contester sa culpabilité mais souhaite un allègement de peine. « J’ai besoin de ma voiture pour aller travailler », plaide-t-elle. Travaillant dans le secteur de la psychiatrie, elle transporte parfois des patients et dit rencontrer des difficultés financières en louant un véhicule sans permis.

Son argumentaire peine à convaincre totalement la magistrate, qui lui rappelle les bases scientifiques. « Vous êtes infirmière, vous deviez savoir que le fait de manger n’influe pas sur le taux d’alcool », souligne-t-elle en réponse à l’accusée, qui affirme ne pas avoir mangé ce soir-là.

Une sanction révisée

Après délibération, le tribunal décide d’assouplir la sanction initiale. La suspension de permis est ramenée à trois mois et une amende de 400 euros est prononcée. « Vous avez encore un mois à tenir », précise la présidente, avant d’ajouter : « Considérez que c’est une chance. Nous estimons qu’il s’agit d’un accident de parcours. »