La Roche-sur-Yon : objectif 100 caméras dans la ville

Lancée en 2017, l’opération de déploiement de caméras de vidéoprotection prend une nouvelle dimension avec un nouvel objectif de 100 caméras en ville.

Actuellement, les habitants peuvent compter 82 caméras présentes dans la ville de la Roche-sur-Yon : 64 caméras de rue et 18 œilletons vissés sur les parkings, bâtiments publics et marchés, comme l’explique le Journal du Pays Yonnais. Leur mise en place est due à une opération de 500 000 euros lancée en 2017 et financée à moitié par le Fonds interministériel de prévention et de la délinquance.

« Le déploiement de la vidéoprotection, lancé en 2017, vient de prendre fin » annonce l’adjoint à la sécurité, à la tranquillité publique ainsi qu’à la protection civile, Pierre Lefebvre. Mais la ville ne compte pas s’arrêter là « Nous voulons atteindre les 100 caméras sur la ville » poursuit-il en qualifiant ce dispositif « d’outil devenu indispensable et complémentaire des patrouilles ». En effet, ses opposants pourront difficilement lui donner tort puisque lorsqu’on regarde les chiffres de 2020, ces caméras ont pu aider à résoudre 32 enquêtes sur 45. Un constat qui fait la fierté du chef de la police municipale de la Roche-sur-Yon, Nicolas Ménard « Dans les autres villes, la moyenne atteint à peine les 50 % ». Du centre-ville au marché, toute la ville est sous contrôle. Ce dispositif permet de capturer des éléments de preuves pour les enquêtes, d’évaluer le nombre de policiers municipaux à envoyer sur une intervention mais aussi de leur servir d’appui « En cas de délit, la vidéo permet d’orienter les policiers sur la piste des malfrats » explique le chef de la police municipale.

« Il ne se passe pas un jour sans que l’on me demande de poser une caméra »

Ce dispositif semble plaire à la population selon les propos de Nicolas Ménard. « Il ne se passe pas un jour sans que l’on me demande de poser une caméra. On ne peut pas en mettre une à chaque fois qu’il y a un rétro cassé ». Un sentiment de sécurité plane à nouveau sur la ville grâce à ces caméras qui apportent un nouveau sentiment de sécurité sur la ville. Pour veiller à protéger l’ensemble de la population, une réunion avec la police nationale est faite tous les ans pour revoir le dispositif. La mobilité des caméras permet de l’ajuster en fonction des besoins. Mais ces caméras de vidéoprotection ont un prix et sont soumises à une autorisation préfectorale « Ce dispositif coûte cher. On ne dépense pas l’argent public sans motif valable » rappel le chef de la police municipale.

Pour les habitants de la ville qui se sentiraient surveillés, Nicolas Ménard préfère recontextualiser l’utilisation de ces caméras « On n’est pas là pour surveiller, mais bien pour protéger la population ».