Sport
Alex Thomson, favori du Vendée Globe et une préparation millimétrée
Le Vendée Globe est une course exigeante d’environ 3 mois en solitaire. Cela demande une préparation spécifique et le Grand favori de l’édition 2020-2021, Alex Thomson n’a rien laissé au hasard pour sa préparation.
A l’approche du Vendée Globe, qui débute le 8 novembre prochain, le programme de remise en forme d’Alex Thomson s’est intensifié. Grand favori de cette édition, le skippeur anglais, qui s’apprête à passer plus de deux mois sur son bateau Hugo Boss, n’a cessé de travailler avec son entraîneur. Le skipper a associé 3 à 4 séances d’entraînement par semaine, basées sur la force et la condition physique, avec environ 45 minutes de cardio spécifique au sport chaque jour.
Natation, cyclisme, haltérophilie…
Alex Thomson n’a rien laissé au hasard dans sa préparation. La natation reflète les mouvements répétitifs de rotation des bras qu’Alex utilisera sur le winch (un dispositif utilisé pour lever et régler les voiles) pendant la course. Le cyclisme aide à développer l’endurance dans les jambes, ce qui est crucial car il déplace constamment des charges lourdes d’un côté à l’autre du bateau, tandis que les sprints en côte servent à renforcer la condition physique générale, sa récupération et son seuil lactique. En amont de la course, Alex a consacré également du temps à l’haltérophilie, qui est cruciale pour développer la force du haut du corps. Le skipper s’exercera également à travailler la ceinture abdominale et se concentrera sur la flexibilité et la mobilité. Le bateau n’est jamais immobile et, lorsque les conditions à bord deviennent très extrêmes, même les tâches les plus simples peuvent être incroyablement difficiles, ce qui rend l’équilibre et la mobilité cruciales.
Jouer avec le mental
Pendant de nombreuses années, le skippeur anglais a travaillé avec le célèbre psychologue sportif Ken Way pour développer et affiner des astuces psychologiques et des techniques à utiliser pendant le Vendée Globe. De la gestion de l’isolement à la compréhension de la peur, en passant par la résistance à la complaisance et la fixation d’objectifs, Alex Thomson a développé un éventail de techniques auxquels il fait régulièrement appel lors d’une course qui, selon lui, représente un défi mental encore plus important que physique. Pour Alex Thomson « c’est en fait un défi bien plus mental que physique. Vous vivez des montagnes russes d’émotions, parfois sur une très courte période. Souvent, l’humeur peut changer du tout au tout au simple son d’une voix au téléphone ou en apprenant que l’on a gagné quelques kilomètres. L’esprit peut nous jouer des tours et il est donc important de s’y préparer au mieux avant la course, afin d’être en mesure de relever les défis qui se présentent.