Santé
Coronavirus en Vendée. L’ARS annonce le début d’une troisième vague
Des dépistages massifs vont être réalisés en Vendée suite à l’identification de personnes porteuses du variant anglais.
La situation se dégrade concernant le coronavirus dans les Pays de Loire. Plusieurs facteurs sont en faveur de cette recrudescence : apparition de nouveaux variants plus contagieux, reprise de la vie scolaire et économique et surtout, un degré d’immunité faible dans la région, moins touchée par la crise en début d’année 2020.
Les courbes sont préoccupantes, l’Agence Régionale de Santé (ARS) a même évoqué le « début d’une troisième vague dans les Pays de Loire » ce jeudi 21 janvier. Depuis mardi dernier, le taux d’incidence régional a grimpé de 13 points en passant de 144 à 157,1. Les autorités recommandent de rester vigilants sur les mesures barrières, également pour les personnes déjà vaccinées. Elles rappellent que le vaccin n’est efficace seulement quelques jours après la deuxième injection et qu’à ce jour, l’absence de contamination par les personnes vaccinées n’a pas été démontrée.
Concernant la vaccination, 31 000 personnes ont été vaccinées dans la région des Pays de Loire dont environ 5 700 en Vendée. L’ARS rappelle qu’il est impératif de prendre rendez-vous par téléphone ou sur internet et que les personnes se présentant spontanément dans les centres ne pourront malheureusement pas être prises en charge.
S’agissant du variant anglais en Vendée, 3 personnes ont été confirmées comme porteuse du virus mutant, 10 autres le sont probablement. Cette contamination s’est faite après le retour d’Angleterre d’une famille du département. Trois chaines de transmission ont été détectées en lien avec ces malades ayant conduit à la confirmation de 30 cas de Covid-19. Des dépistages massifs vont être effectués dans les communes du Poiré-sur-Vie et de Beaufou. Les hôpitaux de Nantes et d’Angers seront capables, dans les semaines à venir, d’identifier les cas d’infection par les nouveaux variants. Jusqu’ici les séquençages n’étaient réalisés uniquement par les hôpitaux de Paris et Lyon.