Vie Locale
Sables-d’Olonne : un après-midi récréatif pour la journée internationale des droits de l’enfant

À l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant du jeudi 20 novembre, le comité Alexis Danan de Vendée proposera un après-midi récréatif gratuit le samedi 22 novembre 2025, de 14 h à 18 h, dans la salle des fêtes de La Chaume aux Sables-d’Olonne. L’association, engagée dans la protection de l’enfance et l’écoute des victimes de maltraitance, entend mettre en lumière cette date symbolique.
« Une fois par an, nous essayons de marquer cette journée des droits de l’enfant. Il est important pour nous qu’elle soit à la fois festive et informative », explique Mauriette Gayoux, présidente du comité de Vendée. Elle souligne que certains en méconnaissent encore l’objectif : « Certaines personnes pensent qu’on va dire aux enfants qu’ils ont le droit de faire tout et n’importe quoi. Mais ce n’est pas du tout le sens de cette journée. Nous sommes là pour présenter aux enfants des notions importantes qui sont le respect de soi, des autres et de son corps. Les droits de l’enfant, ce sont les besoins fondamentaux qui lui sont nécessaires pour bien grandir puis s’insérer dans la société. »
Des ateliers variés pour les 4-14 ans
Selon Actu.fr, durant cet après-midi ludique destiné aux enfants de 4 à 14 ans, plusieurs animations seront proposées. Le Royaume des briques animera un atelier de construction Duplo®, invitant chacun à imaginer « un village dans lequel ils se sentiraient bien ». Un atelier robot en trois séquences sera accessible sur inscription, tandis que l’Unicef mènera un jeu de l’oie géant consacré aux droits de l’enfant. Des activités comme des quiz, dessins ou puzzles seront assurées par le comité Alexis Danan. Un espace d’information permettra également aux parents d’échanger.
Un comité mobilisé sur le terrain de la protection de l’enfance
Relancé en 2017 aux Sables-d’Olonne, le comité Alexis Danan de Vendée intervient sur plusieurs volets grâce à ses bénévoles. L’écoute téléphonique constitue l’un des axes essentiels : « Nous avons moins d’appels que par le passé mais il s’agit de situations très compliquées, le plus souvent dans le cadre de séparations conflictuelles. Nous rencontrons aussi des cas d’enfants délaissés par des parents déficients et d’enfants utilisés, notamment dans le cadre de trafics de drogue. On pense que ça n’arrive que dans de grandes villes mais non », observe Mauriette Gayoux. Les situations liées aux violences intrafamiliales, sexuelles ou psychologiques font également partie des signalements.
Cette première écoute peut représenter un soutien pour les personnes qui hésitent à se tourner vers les institutions. « Le comité peut réaliser une information préoccupante en son nom afin de conserver l’anonymat de la personne qui signale la situation », précise encore Mauriette Gayoux.
Le comité mène par ailleurs des actions de prévention via la diffusion de documents dans les mairies et les écoles, l’organisation d’expositions et la mise à disposition de ressources en ligne, ainsi qu’un suivi régulier de formations destinées aux professionnels de la protection de l’enfance.
