Vie Locale
Île d’Yeu : deux nouveaux navires rapides attendus pour 2028

Après l’arrivée de l’Insula Oya 3, la Région des Pays de la Loire poursuit le renouvellement de la flotte assurant la liaison entre l’île d’Yeu et le continent. Les deux catamarans actuels, Pont d’Yeu et Châtelet, arriveront bientôt en fin de service. Ils seront remplacés à l’horizon 2028 par deux nouveaux navires à grande vitesse (NGV) destinés exclusivement au transport de passagers.
Une enveloppe budgétaire de 36 millions d’euros
Selon Actu.fr, le coût global du projet est évalué à 36 millions d’euros. Cette estimation pourra évoluer au fil du dialogue compétitif engagé par la Région avec les chantiers navals spécialisés. Ces deux nouveaux navires, conçus pour embarquer 435 passagers et six véhicules légers, devront offrir des performances comparables aux actuels, notamment un temps de traversée compris entre 30 et 35 minutes.
Des attentes fortes exprimées par l’île
Cette décision s’inscrit dans la continuité des discussions menées localement. Les autorités régionales ont répondu favorablement aux demandes exprimées par les usagers et les élus de l’île d’Yeu pour conserver une capacité et une fréquence similaires. Les spécifications techniques des futurs NGV s’appuient sur ces besoins clairement identifiés.
Un investissement régional qui dépasse les 60 millions
Ce nouveau chantier s’ajoute à l’acquisition récente de l’Insula Oya 3, navire de fret entré en service pour assurer les livraisons et le transport de passagers en remplacement de l’Insula Oya 2, mis en service il y a plus de quatre décennies. Cet achat avait mobilisé 26 millions d’euros, dont une part issue du Plan de Relance de l’État.
En cumulant les montants engagés pour l’ensemble de ces projets, la Région investit plus de 62 millions d’euros dans la desserte maritime de l’île d’Yeu.
Un calendrier précisé
La procédure de dialogue compétitif se poursuivra sur la fin de l’année 2025 et l’année 2026. Les deux navires entreront ensuite en construction. Le premier devrait être livré à l’été 2028, le second avant la fin de l’année 2028. Cette procédure permet aux chantiers de proposer les solutions techniques les plus adaptées, en particulier en matière de transition énergétique.