Justice

Un père condamné pour avoir drogué sa fille de 13 mois aux psychotropes

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Les investigations se sont rapidement concentrées sur le père. Interrogé par les autorités, il a reconnu avoir mis des psychotropes dans le biberon de sa fille pour la faire dormir sans en informer la mère. « L’enfant dormait au bout de 20 minutes et pendant huit heures », a précisé le juge lors de l’audience. Cet acte, perpétré à l’insu de la mère, a conduit à un éloignement d’un an entre la petite fille et sa maman, une séparation traumatisante pour l’enfant et la mère.

Une mère bouleversée et une famille brisée

« Entre le mensonge, le placement, et le danger qu’il a fait courir à notre fille, on est passé de l’amour à la haine », a témoigné la mère, encore très émue par l’affaire. Elle a décrit les séquelles émotionnelles laissées par cet épisode, notamment l’anxiété de sa fille : « Aujourd’hui, je ne peux plus quitter une pièce sans qu’elle se mette à pleurer ». La mère a également évoqué l’impact sur leur fils, qui a souffert de la séparation avec sa petite sœur. Elle a demandé 2000 euros d’indemnisation pour le préjudice moral subi par leurs deux enfants et a exprimé le souhait que le père n’ait plus aucun droit de visite.

Des faits graves aux conséquences lourdes

Selon Actu.fr, la procureure de la République, Fiametta Esposito, a souligné la gravité des faits : « Si la situation avait continué, la vie de cet enfant aurait pu être en danger ». Bien qu’elle reconnaisse que le père n’avait pas l’intention de causer du tort, elle a qualifié ses gestes de « très imprudents et graves ». L’absence de l’accusé lors de la dernière convocation a également été déplorée par la procureure, qui a insisté sur son manque de responsabilité.

En conséquence, le parquet a requis trois ans de prison avec sursis probatoire, une obligation de soins, ainsi que la déchéance de l’autorité parentale. Le tribunal a suivi ces réquisitions, en accordant également les indemnisations demandées par la mère pour ses enfants.

Conclusion : une justice rendue, mais des blessures qui demeurent

Cette affaire, jugée à La Roche-sur-Yon, laisse une famille profondément marquée par les actes imprudents d’un père. Bien que la justice ait été rendue, les conséquences émotionnelles de cette tragédie continuent d’affecter la mère et ses enfants, notamment la petite fille, dont l’équilibre a été durablement perturbé par cet acte.

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