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SADEV : le bijou mécanique de la Vendée fête ses 50 ans

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Au cœur de nombreuses voitures de rallye, notamment celles du célèbre Dakar, se trouve une prouesse mécanique made in Vendée : une boîte de vitesses conçue par l’entreprise SADEV. Située dans le bocage vendéen, cette entreprise discrète vient de célébrer son 50e anniversaire.

Selon France 3, depuis sa création en 1974, SADEV, pour Société Anonyme des Établissements Vincendeau, a su se faire une place de choix dans le monde de l’automobile. Spécialisée dans les systèmes de transmission, l’entreprise est impliquée dans de nombreux championnats automobiles prestigieux, y compris le rallycross, le rallye-raid, le rallye, la monoplace et le circuit.

Une Expertise de Haute Précision

C’est à Saint-Prouant en Vendée que SADEV fabrique ses transmissions haut de gamme, équipant 90 % des voitures engagées dans le Paris-Dakar. « À la SADEV, on ne travaille qu’avec des aciers aéronautiques pour la meilleure performance des véhicules, toujours dans l’esprit de gagner du poids et de faire gagner nos clients », souligne l’entreprise.

Une Histoire Familiale

SADEV est une aventure familiale, commencée par Benoît Vincendeau, sa femme et leurs deux enfants. Passionné de course automobile dès son plus jeune âge, Benoît Vincendeau raconte : « À quatre ans, je dessinais des voitures à l’école primaire et puis ça a continué ». En 1978, il construit sa première voiture et se heurte rapidement à des problèmes de boîte de vitesses. « Je suis parti en vacances dans un petit village du Gard avec une boîte de vitesses. Et je suis revenu trois semaines après. J’avais conçu une boîte », se souvient-il.

Des Succès Mondiaux

Aujourd’hui, 50 ans plus tard, SADEV peut se targuer d’avoir contribué à 35 titres de champion du monde. L’entreprise est également fière d’équiper Sébastien Loeb pour son prochain Paris-Dakar. « J’ai vécu toute ma carrière liée à SADEV, de mes débuts jusqu’à aujourd’hui. La plupart de mes voitures étaient équipées par des pièces SADEV », explique Sébastien Loeb. « Le Dakar, c’est très dur pour les transmissions, les boîtes et tout. »

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