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Justice

Trafic de cannabis à grande échelle : quatre hommes rejugés à la cour d’appel de Rennes

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Image d’Illustration

La cour d’appel de Rennes a rouvert, vendredi 4 avril, un dossier lié à un vaste réseau d’importation de drogue impliquant notamment des habitants de Cholet et de Talmont-Saint-Hilaire. Ces quatre hommes, déjà condamnés en première instance, sont accusés d’avoir joué un rôle actif dans un trafic de cannabis international démantelé grâce à la chute de la messagerie cryptée SkyECC.

Une affaire révélée par l’analyse d’un réseau crypté

Selon Actu.fr, c’est par le biais du démantèlement de la messagerie sécurisée canadienne SkyECC, surnommée « la messagerie du crime », que les enquêteurs ont pu retracer les activités du réseau. Derrière ce système ultra-sécurisé, les serveurs, en réalité localisés à Roubaix, ont permis à la police judiciaire de Lille d’intercepter pendant près d’un an des milliers de communications entre trafiquants.

Ce travail d’exploitation massif a ouvert la voie à de nombreuses enquêtes à travers l’Europe, notamment en France, en Belgique et aux Pays-Bas. Dans ce contexte, un trafic de stupéfiants très structuré a été identifié dans la région choletaise, avec des ramifications jusqu’en Vendée.

2,4 tonnes de cannabis importées

L’enquête a mis au jour l’importation de 2,4 tonnes de cannabis depuis le Maroc entre 2020 et 2022, par voie terrestre. Quatre hommes étaient rejugés à Rennes après avoir déjà comparu devant la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS), aux côtés de douze autres personnes. Parmi eux, un habitant de Talmont-Saint-Hilaire est soupçonné d’avoir tenu un rôle clé en tant que « semi-grossiste » sur la zone vendéenne.

Décrit comme socialement inséré et père de famille, il avait été condamné à quatre ans de prison ferme lors du premier procès. Deux des prévenus avaient été libérés en attendant l’audience d’appel.

Le parquet général demande la confirmation des peines

Lors de cette audience du 4 avril, la représentante du parquet général a demandé à la cour de confirmer les peines prononcées en première instance pour chacun des prévenus. Elle a estimé que tous étaient mus par une volonté commune : « faire de l’argent facile et rapidement ».

La décision finale de la cour d’appel est attendue d’ici la fin du mois de mai.

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