Le Vendée Globe 2024 s’engage pour la protection des océans

Le prochain Vendée Globe, qui prendra son départ le 10 novembre 2024 des Sables-d’Olonne, sera marqué par un engagement encore plus fort en faveur de l’écologie. Les organisateurs ont dévoilé leurs ambitions ce mardi, entourés des 44 skippers candidats pour la course, lors d’une présentation au siège de l’Unesco à Paris.

Pour sa dixième édition, le célèbre tour du monde à la voile en solitaire et sans escale entend placer la protection des océans au cœur de ses préoccupations, en prenant, naturellement, dix initiatives environnementales, d’après France Bleu. L’accent sera mis sur la réduction de l’empreinte carbone de l’événement, générée surtout par les déplacements des spectateurs. Pour y parvenir, des mesures telles que l’optimisation des transports, avec une offre de TGV et de TER plus étendue à des tarifs accessibles, seront mises en place.

La création de la « Vendée Globe Foundation » représente une autre initiative majeure visant à promouvoir la recherche sur les océans et à sensibiliser le grand public aux enjeux maritimes. Cette fondation soutient déjà des projets comme Share The Ocean, qui vise à réduire les risques de collision entre les bateaux de course et la faune marine.

Capteurs météo sur les bateaux et zone d’exclusion

Un partenariat avec l’Unesco sera également renforcé pour recueillir des données scientifiques essentielles. Ainsi, tous les bateaux participants seront équipés de capteurs météo embarqués, permettant de collecter des informations précieuses sur la pression atmosphérique, la santé des océans et le climat, notamment dans des zones peu explorées.

Pour garantir la sécurité des mammifères marins, une zone d’exclusion sera instaurée pour la première fois, afin de prévenir les collisions. Les navigateurs se mobilisent également en adoptant des technologies pour éviter les accidents, comme l’utilisation de capteurs spécifiques à bord des bateaux.

Le Vendée Globe 2024 s’annonce donc comme une édition engagée et résolument tournée vers la préservation de l’environnement marin. Ce qui n’est pas rechigné par les marins, au contraire. « On a conscience de tout cela, déclare le skipper sablais Sébastien Simon, on essaie d’agir aussi à notre niveau, dans la gestion et dans le programme de notre équipe. »