Santé
Détection d’un troisième foyer d’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1 en Vendée
Un premier cas d’IAHP H5N1 sur un lot de 12 800 dindes chez un éleveur professionnel de Beaufou, ayant pour origine une contamination par l’avifaune sauvage, avait été confirmé par le laboratoire national de référence le 2 janvier 2022. Après abattage de l’ensemble des volailles présentes sur le site et la réalisation de visites et prélèvements par les vétérinaires sanitaires dans les élevages situés dans un rayon de 3km autour du foyer, ainsi que sur les basses-cours du périmètre rapproché, cette zone a été stabilisée le 11 janvier.
Le 9 janvier 2022, un deuxième foyer était confirmé sur la commune de Saint Hilaire des Loges dans un élevage de canards. Les 25 000 canards présents sur site ont été abattus les 9 et 10 janvier. La zone a été stabilisée le 20 janvier.
Le 25 janvier, un troisième cas a été confirmé dans un élevage de canards mulards (15 000 canetons) à Saint-Christophe-du-Ligneron. L’abattage a eu lieu le même jour. Selon le communiqué de presse de la préfecture de la Vendée et la Direction départementale de la protection des populations, les deux premiers foyers vendéens sont dus au même virus influenza H5N1 hautement pathogène, ils n’ont aucun lien entre eux : il s’agit de deux introductions virales à partir de l’avifaune sauvage. Il en est probablement de même pour ce troisième cas.
Des zones réglementées de protection (ZP) et de surveillance (ZS) sont donc mises en place dans les 3 et 10 km ayant pour objet d’interdire les mouvements d’oiseaux en sortie et entrée de zones.
Il faut donc veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité. Les mêmes recommandations s’adressent aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement.
La préfecture et de la Vendée et la Direction départementale de la protection des populations rappellent que cette maladie n’affecte que les oiseaux et que la consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme.